Londres encore, mais qui s’en plaindrait ?
Particulièrement si Londres est la cité des rêves étranges qu’alimentent les aventures fantastiques vécues par les policiers de Scotland Yard et l’illustre Sherlock Holmes. Nous retrouvons dans ces dossiers secrets quelques familiers du détective, comme la fidèle gouvernante Mrs Bonnet ou le superintendant McDuff, mais interviennent aussi de nouvelles figures, dont la moindre n’est pas cet élève du maître nommé Tom Dickson, sans oublier le chevronné constable Flanders, ancien marin gantois naturalisé britannique. Passent également, tels des invités d’honneur, le détective de l’occulte Carnacki, un Dr Nikola toujours inquiétant, et la figure légendaire du Sâr Dubnotal.
Le dossier des « Cires siamoises » débute par un problème de chambre close, dont la solution est liée aux péripéties d’une vengeance tournant autour de ravissantes ballerines siamoises et de leur double automate. « L’Oiseleuse démoniaque » entraîne Sherlock Holmes encore plus loin dans le péril des Ténèbres puisqu’il n’échappe à la vindicte de policemen morts-vivants sortis du brouillard, que grâce à l’intervention inopinée d’un groupe de Thugs. Cette suite de prodiges se poursuit de plus belle avec « Les Goules de Southwark », et le maître de Baker Street, pourtant rétif à l’occulte, en viendra presque à regretter la sarabande des spectres londoniens lorsqu’il sera confronté aux facéties de Mata Hari et aux espiègleries de Musidora.