Assailli par le doute et l’amertume, le narrateur de ce livre part se réfugier dans la méditation en contemplant le ciel nocturne du haut d’une colline. Mais, soudain, son esprit est entraîné au cœur du froid éclat des étoiles dans une odyssée cosmique défiant l’imagination.
Il explorera alors galaxies et civilisations, peuples et cultures de l’univers à la poursuite de Celui qui a tout créé — le Créateur d’étoiles — et de son véritable but…
Ultime volet de la trilogie cosmique d’Olaf Stapledon, commencée par Les Derniers et les Premiers et Les Derniers Hommes à Londres, l’ambition narrative de Créateur d’étoiles impressionne encore aujourd’hui.
Ce roman philosophique nourri de connaissances scientifiques bénéficie ici d’une nouvelle traduction qui emportera le lecteur dans le tourbillon du temps et de l’espace à travers le cosmos pour un voyage unique.
Héros ou marionnette…
Il est remarquable de noter que la vie de divers héros de romans de John Flanders subissent les évènements plus qu’ils ne les provoquent. Bien souvent, ce sont les personnages qui gravitent autour d’eux qui sont déterminants dans les aventures qu’ils sont forcés de vivre, malgré eux.
Ainsi, Hilduard, héros de La Malédiction des vieilles demeures se trouve-t-il continuellement balloté entre les péripéties de sa destinée ; de son côté, le lieutenant John Exham, personnage central de Geierstein, présent à Waterloo, réussit la gageure de ne rien voir de la bataille avant d’être la victime de doubles personnalités qui le manipulent à leur gré.
Newman Brooker, protagoniste principal de La Conque rouge, ne fait pas exception. Capitaine déchu, il embarque comme lieutenant sur un vieux cargo transformé en paquebot de croisière où il se trouvera confronté à des personnages qui ont marqué son passé. La « Conque rouge » va finalement déterminer sa vie, s’avérant être un puissant et précieux fétiche. Il lui permettra de survivre à un cyclone meurtrier, à un naufrage et à l’emprisonnement sur une île avant de trouver la fortune, la paix et le bonheur, grâce à la chance et au hasard salutaire d’une rencontre imprévue.
Les dix-huit nouvelles qui composent ce recueil sont autant de variations sur un même thème : l’après-vie.
Réincarnation et prédestination, vie antérieure et au-delà, fantômes et revenants, transmigration des âmes, karma, sont quelques-uns des thèmes abordés ici par l’auteur.
De la terreur au merveilleux scientifique, en passant par le voyage dans le temps, l’auteur traite dans ce recueil d’un grand nombre de genres présents dans la littérature fantastique en y déposant, pour chacun, une pierre non négligeable à l’écriture toute personnelle.
Encore un ouvrage fondateur oublié des littératures de l’imaginaire…
Situé dans le futur — à des millions d’années de notre présent —, ce roman décrit la fin des temps, sur une Terre désolée à peine éclairée par un soleil agonisant. Deux grandes pyramides de métal abritent encore l’humanité survivante, menacée à l’extérieur par d’indicibles forces maléfiques. Lorsque l’une de ces étranges oasis menace de disparaître, le narrateur du roman se lance, seul, à la recherche de survivants et notamment d’une femme avec laquelle il était en contact télépathique.
Le Pays de la Nuit (publié en 1912) est le récit de cette quête chevaleresque impossible où s’imbriquent amour courtois, combats épiques et sombres descriptions de terres inhospitalières sillonnées par des forces maléfiques.
« Dans toute l’histoire de la littérature, il est peu d’œuvres aussi intensément remarquables, aussi purement créatives, que Le Pays de la Nuit. […] Cette épopée ne pouvait être conçue que par un grand poète. »
Clark Ashton Smith
« Le Pays de la Nuit est l’une des histoires les plus puissantes qu’ait jamais conçues l’imagination macabre. »
H.P. Lovecraft