T’as le CAC 40 qui donne du gîte, Jean-Pierre Gaillard qu’est aphone et les taux longs qui croisent les taux courts. Dans la finance, c’est la misère noire. Les pauvres, faut voir. Les clodos, eux, dans leur squat lyonnais, ça va. La force de l’habitude. Les poux, le froid, la pluie, on s’y fait.   
    Le bonheur, y’a pas, c’est dans les petites choses. Jusqu’au jour où t’as un clodo qui se dit que peut-être, avec ses potes, il pourrait monter un joli coup de Bourse. Avec journal de 20 heures et tout et tout. Et là, c’est fatal, c’est les ennuis qui commencent. Sans parler des charges qui asphyxient la petite entreprise, t’as les concurrents qui sont méchants. Méchants, méchants même. Faut dire que la maison Clodos and C°, elle leur veut pas vraiment du bien. Ce qui s’appelle pas du tout. Alors forcément ça flingue et ça dérouille. Le moyen de faire autrement, je vous le demande. Au fait, vous avez vu le Nikkei ? Putain, il est pas bien à la clôture.